Je m'approche de la côte opposée à celle que je viens de longer, la mer y est d'un bleu outremer encore plus intense, si intense que je n'essaye même pas de le peindre, sûr du résultat décevant. Il n'y a toujours personne à l'horizon, je commence à me demander si je ne suis pas dans un endroit interdit, ou contaminé, mais des randonneurs sortant de derrière un rocher me ramènent à la réalité. Assis j'oserve les détails et les formes des éléments du paysage; deux goélands rassurés par mon apparente immobilité s'assoient dans l'herbe et entame une sieste probablement digestive.

suivante

Retour