Le voici enfin ce fameux phare, au feu si puissant et à la solidité éprouvée par les terribles tempêtes d'hiver. A ses pieds un batiment abrite le musée des phares et balises. La course du temps portée par la brise de mer a passé sans que je m'en apperçoive. Un coup d'oeil sur la carte puis sur l'heure de départ du bateau, suivis d'un rapide calcul, me permettent de découvrir qu'il ne me reste plus beacoup de temps pour rejoindre le port du Stiff. A marche forcée j'entame à regret la course vers l'est, aprés être allé aussi loin qu'il est possible vers l'ouest. Je croise de nombreux cyclistes un peu gauches, fraîchement débarqués, pour leur seule journée à vélo des dix années passées et futures.

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