De retour à l'air libre et au présent, je fais une halte prés d'un panneau annonçant fièrement les << rochers de Saint Guénolé >>. Je dois avouer que la promesse est tenue, et le lieu assailli par la mer et ses rouleaux infinis, est d'une grande beauté. Le village de Saint Guénolé a tracé sa frontière sous la forme d'un muret que j'escalade, pour gravir un bloc de granit formidable, d'où la vue se partage entre la sauvagerie des assauts des vagues, et l'ordre serein des batiments du port. Des gens passent tranquillement portant sur eux une fierté retenue de vivre là et une certaine humilité devant les éléments affrontés chaque jour. |