Aprés La pointe de Penhir, je descend vers Camaret. Le soleil illumine un cimetière de bateaux de pêches le long de la digue du port. Je descend sur la grève et pose mes affaires sur le petit bateau à droite, puis mon blouson, car malgré les 12 ou 14 degrés, le soleil tape fort. Les bateaux sont encore recouvert de leur couleur d'origine que la rouille éteint peu à peu. Pendant une quarantaine de minutes, je dessine, il est 13 h environs et il n'y a personne sur le port, l'heure du repas. La mer est basse. Le dessin terminé, je me dirige vers le bout du port, une famille se promène; soudain le père s'écrie << des dauphins ! >>, tout le monde tourne brusquement la tête dans la direction indiquée, et voie deux ailerons noirs crever la surface et disparaître sous l'eau, dans un mouvement caractéristique. Peut-être pas des dauphins, mais des mamiffères marins certainement. Nous les voyons s'enfoncer dans le port en direction des bateaux de pliasance.

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