Restaurant du Pouldu Vers 13h00, à la recherche d'un endroit où manger, nous arrivons à l'estuaire de la Laïta, bordé de plages et d'un port sur chaque rive. De notre côté, un restaurant qui ne paye pas de mine, mais annonce des fruits de mer, nous convainc. Installé dans la salle annexe, donnant sur le bar, l'autre salle semblant complète, nous profitons d'un moment de quiétude. Une vieille dame, habituée du lieu déjeune en compagnie d'un jeune homme, charpentier de marine à Pont Aven, et ami de la serveuse. Le patron, un peu bourru, est consigné derrière son comptoir, il aiguille les clients, répond au téléphone, et quite parfois son poste pour aller servir des clients prenant l'apéritif sur le port. Le repas est délicieux, assiettes de fruits de mer, brochettes de Saint Jacques. Sur notre gauche la Laïta, quelques pêcheurs, des bateaux, une légère brise de mer. Aucune parole n'est nécessaire, le repos est total. Cette pause est cependant a durée limitée,et bienôt une famille du type recomposée, originaire d'une très grande ville de France, vient étaler bruyamment ses moyens et son manque d'éducation en compagnie des grands parents pris à témoins de ce délit de rupture de charme. |
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