Je reprend la route vers Concarneau, par Pont l'Abbé, Fouesnant et Bénodet. La côte est trés belle, peut-être moins belle que pendant l'été, mais là je suis seul à en profiter alors que de mai à septembre ce ne serait certainement pas le cas. Et cette solitude devant tant de beauté bien que fanée par l'hiver, me ravie autant que la beauté éclatante de l'été, mais bien plus bruyante.

J'arrive à Concarneau d'un côté jamais emprunté. La ville se dévoile au détour d'un virage, puis se cache derrière un bloc de rochers, pour enfin s'offrir entière à la vue. Je me dirige vers la ville close que je trouve étonnement déserte. Il fait trés froid, et la visite du musée de la pêche m'apporte des calories bienvennues ainsi qu'une irrésistible envie de sardines en boites ! Je retrouve en partie le musée que je visitai plusieurs fois dans mon enfance qui s' est modernisé. Les objets sont plus nombreux, mais paraissent plus petits que dans mon souvenir, ils n'ont pas rétréci, c'est sans doute moi qui les regarde de plus haut aujourd'hui ! Lorsque je sors du musée la ville close à retrouvée une vie presqu'estivale. Je dessine quelques bateaux en regardant vers le port de pêche, mais il fait vraiment trés froid, et rester immobile pendant une quinzaine de minutes est vraiment trop difficile. Je commence des dessins de la ville close, mais ne peux les terminer, le froid et le passage me fond ranger les crayons.

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