Le carnet de dessin est mon auxiliaire inséparable. Il m'accompagne partout. Il est fidèle, sait attendre que je sois assez inspiré ou disponible pour l'ouvrir. Pourtant je suis toujours à la recherche de nouveaux carnets, nouveaux formats, nouveau papiers, nouvelles couvertures, prêt à ranger un carnet avec lequel j'ai passé une petite partie de ma vie, rien que nous deux, pour une nouvelle expérience, de nouvelles images.

Je ne suis pas fidèle à mes carnets; et pourtant, lorsque je les abandonne avec encore quelques pages blanches pour une nouvelle aventure qui ne durera peut-être que quelques dessins, je les range, numérotés, datés, prêts d'autres déçus. J'y reviens parfois, mais rarement. Je n'y redessine jamais, quand c'est fini c'est fini.

En ce moment je suis fidèle au carnet Venezzia de Fabriano. Nous n'avons pas, ensemble, épuisé l'inspiration et le plaisir de dessiner avec un stylo à encre noire Watermann. Nous passons beaucoup de temps chaque jour, à l'abri de tout, lui et moi seulement. J'utilise des photos, des images; tout ce qui me tombe sous la main. Le journal Libération est par exemple plein d'images renouvelées chaque jour. Pas besoin d'une grande organisation. Il faut seulement assez de temps et de lumière, de l'encre dans le stylo et beaucoup d'intimité.

C'est pas obligé, c'est pas pour faire plaisir, personne dans mon entourage proche ne s'y intéresse( hélas ), c'est juste comme çà parce que çà ne peut pas être autrement.

 

LE CARNET N° 35
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LE CARNET N° 34

LE CARNET EN COURS N° 33

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